Mercredi, jour des enfants dit-on…
Les médiations familiales pourraient s’y faire plus rares car les écoles sont fermées et les parents ont alors moins de liberté pour prendre rendez-vous. Ce n’est pas toujours le cas. Les centres de loisirs et autres solutions sont de belles opportunités pour les parents et bien entendu les enfants. Mais le mercredi est aussi le jour où les adolescents peuvent rejoindre plus aisément un espace de médiation familiale. Nous les recevons aussi en fin de journée, les vendredis soir par exemple ou lors des vacances scolaires, le tout étant d’être disponible pour eux afin de ne pas ajouter de la difficulté à une situation tendue.
« Louis, 16 ans, ne voit plus son père depuis maintenant 3 ans. La séparation de ses parents a été houleuse et il a été l’objet de bien des litiges entre résidence, droit de visite et pension alimentaire. Confus dans sa propre place, perdu entre ses propres changements corporels-psychologiques et les mouvements parentaux, il a choisi de se couper d’un des parents. Son père a recomposé, sa mère est restée célibataire. Sans éclat et sans raison apparente, il est devenu distant du père jusqu’à ne plus répondre aux simples sms de ce dernier. Même son petit frère nait de la nouvelle union paternelle n’a pas ouvert de brèche dans la relation père/fils. Les parents, conscients que la situation n’est pas bonne pour leur ado, se retrouvent en médiation familiale. Madame insiste « Elle n’est pas responsable de cette rupture » même si monsieur est convaincu qu’elle l’a influencé : « Tu veux encore me faire payer mon choix de vie. Je t’ai quitté car ça n’allait plus entre nous, point à la ligne »
3 séances de médiation familiale vont permettre à ces parents de se positionner non plus comme séparés mais comme un duo parental qui va soutenir Louis et le sortir de cette meurtrissure.
Puis vient le temps de la médiation familiale parent-ado, solution évoquée par le médiateur et choisie par les parents. Un autre médiateur reçoit Louis pour son entretien individuel préalable. Ce dernier entend que ces parents ont pris une décision ensemble et il se trouve au centre non pas de la division mais de l’union parentale. Il s’agit d’une expérience innovante pour lui après tant d’années.
La médiation sera le lieu du questionnement de la relation, de la place de chacun, du travail commun pour façonner un autre futur relationnel. Il sera aussi le lieu où les paroles, les ressentis et l’autorité parentale sont respectés pour le bien de tous. Ce temps sera extrêmement favorable particulièrement pour Louis mais aussi pour ses parents, son petit frère et même sa belle-mère.
Si chacun de nous au cabinet « Médiation familiale en Essonne » pouvons réaliser des médiations parent-ado, Marie Béréau en porte fièrement les couleurs. Elle adore ça me dit-elle ! Alors, si vous nous appelez à ce sujet, nous saurons vous proposer un jour, un horaire qui conviendra au mieux.
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