Que pourrait on mettre derrière le mot conflit? Les adjectifs sont nombreux et chacun prend celui qui lui convient le mieux: Chaos, guerre, lutte, divergence, opposition, désaccord, différend… Le site du CNRTL* regorge de toutes les possibilités autour de ce mot. Mais, ce qui importe à chacun de nous, c’est la manière de voir les conflit et la façon d’en sortir.
Voir le conflit comme un acte désastreux, stérile et improductif ou le comprendre comme une opportunité de réfléchir à soi même, se découvrir l’autre, confronter et grandir ensemble. Voilà deux positions très différentes et qui n’amèneront probablement pas aux mêmes résultats.
Ainsi, il nous est donné de « profiter » du conflit comme un moyen de mieux se connaître dans des potentiels et ses limites, de découvrir l’autre comme une personne unique, libre, contrariante ou pas, prometteuse ou non. Il y aurait tant à dire sur le bénéfice du conflit et pourtant, le conflit a bien mauvais presse. On ne sait quand faire. On ne sait comment le gérer. On ne sait comment en tirer profit.
Un conflit peut venir de peu de chose et émerger là o^on ne s’y attend pas. Un facteur propice, un contexte favorable et le conflit s’active par notre intermédiaire.
Un auteur écrivait dans un livre*: Sens toi libre de semer une pagaille à la mesure de ce que tu es prêt à nettoyer. Alors je veux me sentir libre de semer la pagaille quand je veux que les choses bougent, quand je ressens qu’une question appelle une réponse sans détour, sans ménagement. Mais, il me faut nettoyer ensuite et parfois, je serai seul(e) à le faire si l’autre ne veut pas prendre le temps de la recherche de solutions, de la réconciliation, du pardon et de la (re)construction du lien.
*La culture de l’honneur
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