Cette image nous montre les crêtes et plis papillaires propres à l’un de nous. Les empreintes digitales sont uniques à chaque individu et chaque doigt a son empreinte propre. La probabilité que deux personnes aient les mêmes empreintes digitales est si réduite que nous pouvons encore mieux considérer l’unicité de chacun. Les empreintes commenceraient à se former entre la 10ème et 16ème semaine de vie du fœtus* contribuant au tissage de notre être physique.
Cette réalité universelle emmène certains d’entre nous à questionner le « qui suis-je ». Fabrice Brault, détective privé et généalogiste ADN depuis 1995 en témoigne parfaitement dans un livre que je vous recommande « Profession détective » Édition Gallimard 2021**.
Dans leur recherche personnelle, les personnes ont parfois besoin de retrouver du sens à leur existence, connaître leur histoire, découvrir leurs ascendants ou leur fratrie ou tout autre membre de cette famille élargie qui participent à nous constituer. Ainsi, Fabrice recommande la médiation familiale afin de favoriser une remise en lien avec les ‘parents’ retrouvés. Il fait donc appel au cabinet. En page 179 de ce beau livre, il est écrit que nous œuvrons ensemble chacun à notre place, dans nos domaines de compétences. Anne Halvorsen, médiatrice familiale diplômée d’État, est d’ailleurs à mes côtés et je l’en remercie énormément.
Après le temps dédié à la recherche par Fabrice et son équipe, vient le processus de médiation que l’appellerais de ‘connexion relationnelle’. Pour ce faire, le médiateur familial se doit, bien entendu, d’être formé mais surtout sensible à ces histoires particulières.
L’histoire de Fabien dans le livre est riche et émouvante car elle témoigne du besoin de filiation, de (re)connaissance et d’une certaine soif, celle d’être relié à… un père ou une mère biologique, un père ou une mère de naissance ou tout simplement à une généalogie. Nous ne sommes pas nés de nulle part. Toutes les belles personnes qui me contactent au cabinet ont une histoire incroyable et depuis plusieurs années, mon travail, ma mission est de soutenir les remises en lien.
Le cadre de travail est particulier car il peut s’agir de personnes nées sous x ou de personnes nées de père inconnu ou de don de gamètes… Et quand je parle de cadre de travail, il ne s’agit pas uniquement de mon cadre déontologique professionnel. L’actualité est aussi importante à considérer. Par exemple, la loi bioéthique fait bouger les lignes actuellement sur l’anonymat des donneurs de gamètes. L’accès aisé aux test ADN, encore interdits en France contribue à bouger ma réflexion sur ses accompagnements.
« Un samedi en médiation », dernier épisode de cette série, vous a peut-être amené à découvrir ou relire en quoi la médiation peut elle soutenir en cas de relation brisée, relation suspendue, relation tendue mais relation quand même puisque, à minima, la question généalogique et biologique s’invitera probablement.
N’hésitez pas à me contacter si vous désirez échanger quelques instants ou souhaitiez y réfléchir et peut être engager un processus de médiation.
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