Série JAF et médiation Épisode 9: S’écouter et s’entendre.
Il est vrai que la période est propice aux séries avec pour certaines d’entre-elles d’innombrables saisons. Dans un tout autre registre, je vous propose 2 minutes de lecture pour une série offrant semaine après semaine, un nouvel argument en faveur de la médiation familiale. D’un Juge aux Affaires Familiales*, convaincu de la qualité de ce processus:
Argument n° 9
Le premier critère de l’intérêt de l’enfant, c’est que ses parents s’entendent. Aux deux sens du mot. Et pour s’entendre, il faut s’écouter et se parler. En médiation, vous réapprendrez à vous parler et à vous écouter, à vous respecter en tant qu’individus et en tant que parents, car si Mr ou Mme n’est plus votre conjoint, il ou elle demeure à jamais le père, la mère de votre enfant.
S’entendre au sens propre et au sens figuré, s’écouter les uns les autres, s’écouter soi-même sont autant d’expressions qualifiant une bonne communication.
Votre enfant, homme ou femme en formation, est dépendant de vous, parents, et se construit comme un être de relation. Votre entente et vos échanges conditionnent beaucoup son bien-être. Ce que l’on dit à l’enfant, autour de l’enfant, au sujet de l’enfant offrent de telles opportunités de croissance et de construction solide. Comment penser, exprimer, faire entendre, écouter, ressentir… et agir pour le bien de l’enfant qui nous est confié?
Que fait-on quand la communication est brouillée, inopérante, inexistante ou de piètre qualité ? Que fait-on quand seul l’un des deux parents ouvre le dialogue ? Que fait-on quand un enfant vous pose la question de son avenir, de son école, de son ressenti face à la nouvelle compagne de papa ou le nouveau compagnon de maman ? Que de questions en suspens chez bien des parents! Le père la mère qui ont contribué à mettre au monde cet enfant, celui là même qui peut aussi questionner, dire, ne pas dire ou ne plus dire.
Le lien parental peut être à l’épreuve dans ces situations de ruptures conjugales car l’existence de cette petite personne maintient l’obligation d’une relation alors que chaque adulte séparé de l’autre aimerait tant ne plus se voir, se rencontrer, ‘vivre sa vie’ comme diraient certains. Et que dire du respect dont il est aussi question dans l’argument énoncé ? L’enfant est issu de chacun et porte en lui ces lignées généalogiques qui font de lui un être unique.
Dernièrement, je suggérais à des parents de prendre en compte dans leur communication parentale qu’ils parlaient à ‘la moitié’ de ce qui constitue leur enfant.
Dans un autre contexte familial, que fait-on quand le frère ne veut pasvremettre en question ni même échanger au sujet du placement de leur mère en EPHAD ? Que fait-on quand l’un des parents n’a plus accès à son ado et que la communication est rompue faute de pouvoir s’entendre ? Ou encore quand papy ne peut plus voir son petit-fils, ayant manqué de tact et de délicatesse pour sa belle-fille lors du dernier repas familial ? Que fait-on quand un mur se dresse entre des personnes unies par un lien familial, lien de filiation, lien d’alliance, lien fraternel…?
Conflit de couple, de famille, intergénérationnel, le médiateur familial peut permettre que chacun reprenne place dans un respect mutuel et favorisera la reprise d’un dialogue constructif.
Où que vous soyez en France, un médiateur familial diplômé d’État sera à votre écoute.
Petite info flash: L’APMF (Association Pour la Médiation Familiale) vous permettra de le trouver au plus proche de chez vous.
https://www.apmf.fr/annuaire-recherche-proximite/
Pour ce qui concerne le cabinet ‘Médiation familiale en Essonne’, il est ouvert du lundi au samedi. Une réponse confidentielle sous 24 heures est garantie. A très vite en présentiel ou en visio !
* Avec l’aimable autorisation de Monsieur Marc Juston, ancien Juge aux Affaires Familiales au Tribunal judiciaire de Tarascon https://marc-juston-mediateur.com
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