Vous êtes confronté(e) au décès d’un proche et ceci vous met en situation doublement difficile : La perte en tant que telle et l’éventualité de conflits inhérents à la succession. Rappelons que la succession désigne le patrimoine ainsi que les modalités de transmission.
La succession, en tant qu’affaire privée, interpelle bien souvent sans que l’on puisse en parler aussi librement dans nombre de familles. Parler du patrimoine, de la transmission, de l’organisation de celle-ci touche l’affect. Il pourrait être même douloureux de devoir dans certains cas, en aval du décès, traiter de ce qui est ou sera à financer, répartir, gérer…
Les vieilles rancœurs peuvent ressurgir et l’on assiste parfois à un règlement de comptes des 20 ou 50 dernières années. Certes, les conflits ne sont pas toujours natifs d’un passé lointain mais il reste néanmoins que la charge est lourde car discuter avec sa famille n’est pas toujours aisé et les avis peuvent diverger. Ce qui est évident pour l’un ne l’est pas forcément pour l’autre !
- Depuis le décès de ma mère, mon frère habite la maison familiale et il refuse de payer une indemnité d’occupation.
- Ma mère sait que son départ est proche et elle aimerai tant que nous puissions nous entendre sur l’après.
- Je ne m’entends pas avec toutes les filles de la famille! Seul mon frère me comprend. Or, je suis sensé entretenir et gérer les biens dont nous avons hérités en indivision.
- Ma sœur refuse de signer le document qui nous permettrait de vendre la maison. Depuis 5 ans, le notaire ‘s’arrache les cheveux’ et la maison se détériore.
- Je souhaite partager les biens mobiliers entre nous tous. Mais lorsque je vais m’y mettre, ils vont tous me ‘tomber dessus’.
Ainsi en cas de conflit majeur bloquant ou dégradant la situation, la famille aura beaucoup de difficulté pour communiquer et trouver la meilleure solution qu’il soit. Certes, faire appel à une personne extérieure tel que le notaire, le médecin de famille, le juriste permet d’avancer de façon à prendre certaines dispositions. Cependant, la famille peut avoir un besoin crucial de se retrouver. Au-delà de l’aspect organisationnel et rationnel, elle peut avoir à régler des désaccords plus subjectifs, d’ordre émotionnels par exemple. Ainsi, la succession aurait à être abordée de manière rationnelle et émotionnelle.
Comment la médiation familiale peut-elle aider dans ce genre de situation ?
Tiers neutre, impartial, le médiateur familial vous recevra dans la confidentialité lors d’un ou plusieurs entretiens. Ces rencontres permettent de poser ce qui fait obstacle, évoquer la souffrance, dénouer les tensions et recréer du lien familial si souhaité. Enfin, c’est un processus qui offre aux membres d’une famille de trouver la solution la plus acceptable par tous. Il est à noter que chacun est libre d’entrer ou non en médiation, la liberté et le consentement individuel permettant un véritable cheminement constructif.
La médiation familiale est au service de la famille.
Ecclésiaste 7.14 : Au jour du bonheur, sois heureux, et au jour du malheur, réfléchis.
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