Si vous versez une pension alimentaire à votre ex-conjoint, vos enfants, ou encore à vos ascendants, vous pouvez la déduire de votre revenu imposable. Sous réserve de respecter certaines conditions…
Une petite phrase qui accroche le regard lorsqu’on est concerné par le sujet. Il est temps de faire les comptes. Devant sa feuille, son écran, en lien ou non avec l’autre parent, vous aurez à remplir, cliquer, appliquer ou décider.
Mais vous n’êtes pas le seul ou la seule impliqué(e) n’est-ce-pas?
Parfois, la question est un casse-tête pour l’un ou une tension pour l’autre. Parfois, l’acte déclaratif ravive la mémoire et révèle des réalités telles que celles-ci: .
Si vous versez une contribution à l’entretien et à l’éducation d’un enfant, c’est que vous avez vécu une histoire conjugale d’une manière ou d’une autre et que celle-ci est terminée.
Si vous versez une pension alimentaire à votre fille ou votre fils majeur, c’est que ce dernier a besoin de vous et de votre soutien pour poursuivre ses études ou trouver un emploi suffisamment rémunérateur.
Si vous versez une obligation alimentaire à l’un de vos parents, c’est que vous soutenez un ascendant dépendant.
…
En tout état de cause, Il est question de responsabilité, de moyens et de valeurs. Par exemple, si nous considérons que les enfants sont soutenus par leurs parents, à leur tour, ils pourraient avoir à soutenir leurs parents plus tard.
La solidarité familiale serait appelée à s’équilibrer avec la solidarité publique. Néanmoins, lorsqu’il y a conflit conjugal, parental, familial, générationnel, la question de l’argent et des obligations se pose très souvent en médiation familiale. Les ministères peuvent organiser, planifier, simuler mais ils ne régleront rien de la qualité des liens et des éventuelles tensions entre les personnes. Ce n’est pas leur fonction.
« Qu’est-ce qui a de la valeur? Combien cela me coute au sens propre et au sens figuré? Que vaut notre relation? Que valent toutes nos années de couple, notre lien père-fils…? »
En médiation familiale, n’hésitez pas, tout particulièrement en cette période, à nommer et à poser sur la table pour définir ce qui paraitra le plus équitable et apaisant pour chacun.
L’argent, les contributions peuvent être regrdées de manière objective mais je vous invite à porter le regard sur l’invisible, le subjectif. Pour cela, un médiateur familial diplômé d’État sera le bon interlocuteur. Il vous rencontrera si vous estimez qu’il faille y travailler tous ensemble.
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